C’est je crois les seules paroles qui me reviennes de mon agression qui est survenue ce vendredi. Et vous, petites choses qui vous demandiez pourquoi je n’avais rien posté depuis si longtemps hein.
Oh si je vous vois

Ne vous cachez pas, vous là !

Vendredi, je termine mon état des lieux.
Et déjà l’humeur n’y est pas ; une vieille peau de proprio qui fait ce qu’elle peux pour réduire au maximum le fameux chèque de caution qu’on se tue à lui fournir à l’entrée de l’appartement. Faut dire qu’elle, se tue à tout faire pour ne pas nous le rendre.

Je l’entend encore pester sur son foutu mur tout blanc et qui comporte maintenant quelques minuscules tâches blanc cassées. Forcément on y vit dans l’appart’ hein ma vieille. Bien sur qu’on y met des meubles, et même un canapé s’tu veux tout savoir !

Alors bien sur que tout ça déteint avec le temps !

Et puis qu’est-ce qu’on y peux nous si tu t’es fait enfler par des vieux portugais qui t’ont sucé jusque la moelle pour refaire la peinture de ton appartement hein ?

Tu t’es cru chez ma sorcière bien aimée peut-être ?

Un coup de claquement de doigt et hop ! Tout devient aussi net et neuf qu’il y a deux ans ?

Mais chut, il paraît que c’est parce qu’on est jeune et qu’elle veut nous donner des conseils pour nos prochains appartements. J’aurai du lui dire que c’était juste mon dixième déménagements.

Et quand cet enfer se termine avec la vieille peau, j’embarque mon vélo et son pneu crevé dans ma voiture ; Fait chié, il rentre pas !

Bon s’pas grave, me voilà parti à pied pour le ramener chez moi ; Je prends le tram, et tout à coup, une voix bien bourru, qui me jette de dehors du tram avec mon vieux vélo tout pourrit !
Pas de vélo dans le tram à 19h30 quand on est sur Gre les gars. Il était 19h15 …

Bref, je repars bredouille vers ma new jhiki home, le son dans les oreilles, et puis tout à coup, une lumière blanche, un coup comme un morceau de métal qui frappe contre une brique, un vertige, du sang dans les yeux, et je me retrouve sur le sol.

Complètement sonné.

Et puis je sens mon casque qui glisse doucement de mon cou. Et ça mon pote, fallait pas rêver. T’as cru aussi que tu pouvais me voler mon casque seinhesser ?! (avec l’accent allemand faut l’penser hein, « Seyiinnhesseeuuurrr »).

Oui, bon, mauvaise réaction, parce que quand le gars comprend qu’il pourra jamais me le piquer, et bien figurez-vous qu’il se trouve encore plus énervé, (en même temps il a de quoi vous trouvez pas ?). Le bougre s’acharne sur moi à coup de pied dans les bras, tête, jambes. Bref tout ce qu’il peut toucher.

Et quand il finit par trouver son travail plutôt bien fignolé, il ajoute quelques fioritures en me bousillant mon vélo.

Je me relève, sans lentille droite, du sang partout dans la gueule et dans la bouche, et puis je le vois courir comme un lapin le p’tit bonhomme. Merde, c’est moi qui lui fait peur tout à coup ?

Deux mains qui viennent se poser sur mes épaules, une voix qui me demande si j’vais bien, et un gars que j’connais pas poursuivant mon agresseur qui à déjà pris une bonne avance. Courageux en plus le bonhomme.

Le final, c’est 4 heure passées aux urgences, trois jours au pieux à vomir mes entrailles, et une semaine d’arrêt.

Tout ça me donne un gout amer dans la bouche. Et je profite alors de ce blog pour remercier les trois personnes qui m’ont aidées et le p’tit salopard qui m’a agressé de revenir m’en mettre une de face histoire de voir s’il à autant de poigne avec mes poing dans sa p’tite gueule de merdaillon crouillasse.

Et je finirai juste avec une citation qui me revient sans cesse aujourd’hui : « Tirez sur vos armes à feux »
C’est d’ailleurs le titre d’une zik que j’aime beaucoup et qui passe en musique du moment.

Enjoy